Le parc éolien de La Petite Sole

Le projet
en bref
6
éoliennes
200
mètres bout de pale
33.6
mégawatts
25000
tonnes de CO2 évitées par an
20000
foyers alimentés en électricité

Projet éolien sur la commune de Godenvillers-Tricot

Une zone favorable à l’étude d’un projet éolien a été identifiée sur le secteur des communes de Godenvillers et de Tricot. Ce zonage est la suite d’un travail cartographique se basant sur différents critères notamment humains et techniques.
Cette zone d’implantation potentielle fait actuellement l’objet d’une étude environnementale : elle a pour objectif de faire ressortir toutes les composantes de l’environnement en particulier sur les plans écologique, humain, acoustique et paysager afin de proposer le projet le plus pertinent au vu de l’existant. C’est suite à la détermination des enjeux du territoire que l’étape de caractérisation du projet interviendra : nombre et emplacement des éoliennes, type d’éoliennes, etc.

Découvrez le projet dans son intégralité ainsi que son calendrier prévisionnel ci-dessous :

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L’éolien sert-il vraiment à quelque chose ?

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En matière d’électricité, les énergies renouvelables représentent une chance de limiter notre impact sur l’environnement. Sur terre ou en mer l’énergie éolienne est un allié naturel. L’éolien n’émet pas de gaz à effet de serre et ne rejette pas de déchet toxique. Au cœur des territoires, les citoyens se tournent désormais vers de nouveaux modes de consommation plus responsables et écologiques.
Cette prise de conscience et notre besoin collectif de mettre en œuvre la transition énergétique, font de l’éolien la clef de voûte d’un avenir où les générations futures disposeront d’une énergie propre, sûre et inépuisable.
En France, l’électricité produite par des énergies renouvelables (hydraulique, éolien, solaire, méthanisation, …) complète la production d’électricité des centrales nucléaires et des centrales à combustibles fossiles. Toutes ces énergies composent le bouquet énergétique français. La part des énergies renouvelables devra doubler dans ce bouquet pour atteindre 40% de la consommation d’électricité d’ici 2030 (objectif de la Loi de transition énergétique pour la croissance verte). L’énergie éolienne est précieuse, notamment en hiver, quand les besoins électriques pour le chauffage sont importants. À cette saison, les vents sont fréquents et permettent de produire de l’électricité au moment où les foyers en ont le plus besoin. Le surplus de production électrique peut aussi être exporté vers des pays voisins.
Les bénéfices de cette énergie sont nombreux :

  • Limiter les émissions de gaz à effet de serre
  • Sécuriser la production d’électricité
  • Diminuer notre dépendance énergétique et stabiliser les prix
  • Stimuler l’économie locale

  • C’est l’énergie qui a le plus fort potentiel de croissance et pourrait devenir la première source d’électricité en France, devant l’énergie solaire photovoltaïque et l’énergie hydroélectrique, de quoi nous permettre d’atteindre plus de 80% d’électricité renouvelable.

Le béton utilisé pour la base est-il définitif ?

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L’éolien ne consomme qu’une infime partie du béton utilisé en France et ne participe que très peu à l’artificialisation des terres. L’installation d’un parc éolien génère à la fois une consommation de surface et de béton pour les fondations.
RP Global s’est toujours engagé à ce que le béton utilisé pour la construction de nos parcs soit intégralement retiré pour ensuite être recyclé ou valorisé.
Depuis le 22 Juin, un arrêté précisant les conditions de démantèlement d’éoliennes oblige tous les porteurs de projets à défaire l’intégralité du béton utilisé pour les fondations de chaque machine jusqu’à la semelle, à l’exception des pieux.
-> Voir le texte de loi modifié à date du 22 Juin 2020 ici.

Combien de temps durent les éoliennes, et que deviennent-elles ensuite ?

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Au bout de 20 à 25 ans d’exploitation, les éoliennes sont démantelées et recyclées :

  • L’acier et le béton (90 % du poids d’une éolienne terrestre), le cuivre et l’aluminium (moins de 3% du poids) sont recyclables à 100%.
  • Les pales, constituées de composite associant résine et fibres de verre ou carbone (6% du poids de l’éolienne), sont plus difficiles à recycler. Nous parlons donc de revalorisation dont le principe est d’utiliser le composite comme combustible en cimenterie, le broyer et l’incorporer dans des produits BTP (matériaux de construction du bâtiment, d’isolation ou de routes) ou encore récupérer les fibres de carbone par décomposition chimique à très haute température (pyrolyse), pour en faire du mobilier urbain, accessoires sportifs, …

Comment fonctionne une éolienne ?

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Les éoliennes fonctionnent à des vitesses de vent généralement comprises entre 10 et 90 km/h. Un système permet d’orienter la nacelle afin que le rotor soit toujours face au vent. Les pales de l’éolienne captent la force du vent et font tourner un axe (le rotor) de 10 à 25 tours par minute.
L’énergie mécanique ainsi créée est transformée en énergie électrique par un générateur situé à l’intérieur de l’éolienne, dans la nacelle. Cette électricité est ensuite convertie pour être injectée dans le réseau électrique vers nos foyers par des câbles souterrains.
La puissance est la quantité d’énergie produite ou transmise instantanément. Les éoliennes actuellement installées ont une puissance maximale de 3 à 4,5 MW, ce qui correspond donc à la quantité maximale d’énergie qu’elles peuvent produire instantanément, lorsque le vent est suffisamment fort. Si le vent est plus faible, l’énergie fournie sera moindre.
La puissance maximale n’est donc pas un très bon indicateur pour évaluer la performance d’une éolienne. Ce qui compte avant tout, c’est la quantité totale d’énergie électrique produite en une année. La force, la fréquence et la régularité des vents sont des facteurs essentiels pour que l’installation d’une éolienne soit intéressante, quelle que soit sa taille.

Les éoliennes sont-elles dangereuses pour la biodiversité ?

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Avant d’implanter un parc éolien, des études environnementales obligatoires sont réalisées pour analyser le comportement des oiseaux et des chauves-souris. Ce comportement est pris en compte pour définir la zone d’implantation des éoliennes. L’installation doit se faire hors des couloirs de migration ou des zones sensibles pour les oiseaux nicheurs, comme les zones de nidification. Il existe par ailleurs des systèmes de bridage des éoliennes en période de forte activité des chauves-souris grâce à des capteurs d’activité notamment. Tous les parcs éoliens font l’objet d’un suivi régulier de la mortalité de ces espèces.

Source ADEME, FEE - 2019

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